Les 1ères BAC.PRO. AMACV à Paris

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Nous avons effectué un voyage à Paris, du 30 au 31 janvier 2020 avec une classe de première AMACV (Artisanat et Métiers d’Art option Communication Visuelle).

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Ce voyage, organisé depuis 4 ans consécutifs, a permis à une élève de Terminale AMACV, de rentrer à l’école Estienne en septembre 2019, une école parisienne reconnue dans les arts graphiques.

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Durant leur cursus en baccalauréat professionnel, les élèves sont amenés à étudier les principaux mouvements et courants artistiques.

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L’objectif du premier jour était d’approfondir la culture artistique de nos élèves en visitant des musées : le musée du Louvre, le musée d’Orsay et le centre Georges Pompidou.

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Ces musées sélectionnés leur ont donc permis d’avoir une vision élargie des différents courants artistiques, du 18è à nos jours, en passant par l’Egypte Antique au musée du Louvre.

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L’objectif du deuxième jour était de découvrir les formations post-bac (appelées DNMADE) afin que les élèves puissent avoir une idée des attendus mais également déterminer leur projet d’orientation de manière plus précise.

P14.JPG Nous avons donc visité les écoles Duperré, Auguste Renoir, Estienne et Olivier de Serres.

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A l'école Estienne, nous avons rencontré une de nos anciennes élèves qui nous a fait visité sa formation avec beaucuop de passion. Ce fut un grand moment pour nos élèves.

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Et pour terminer ce périple des portes ouvertes des grandes écoles de Design, madame Chevallier nous a fait visiter son ancienne école : Olivier de Serres

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Les élèves ont apprécié ces visites, les découvertes des formations, les travaux proposés par les étudiants mais également les échanges avec les enseignants ou étudiants de ces écoles.

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Le voyage s’est très bien déroulé, toute la classe est revenue enchantée de ce séjour, des idées plein la tête pour de futurs projets.

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Alice Chevallier et Jean-Michel Denis, enseignants en Arts Appliqués, accompagnateurs du voyage

Résidence Artistes Campus Métiers

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Suite aux succès de la résidence d’artistes 2019, le Campus des Métiers et des Qualifications Aéronautique de la Nouvelle Aquitaine a décidé de prolonger l’expérience au cours l’année scolaire 2019-2020. Nous avons été à nouveau sollicité pour accompagner et commencer ce nouveau projet.

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L’objectif général est maintenu à savoir : Changer l’image de l’industrie en réalisant une production artistique collective. Par contre, cette année les artistes sélectionnés sont issus du spectacle vivant et vont travailler sur différents supports : théâtre, vidéos, écriture de textes, musique… La finalisation sera soit une représentation théâtrale ou une vidéo.

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Les trois artistes sélectionnés sont une musicologue, Julia Suero de La Rochelle et 2 comédiens, Hélixe Charier de la Compagnie Rumeurs des vents (Poitiers) et Hervé Guyonnet de la Compagnie Quiprocos Théâtre (Poitiers). Ils n’ont jamais travaillé ensemble contrairement au collectif de l’année dernière. Ils vont travailler autour du principe du relais, chacun apportant de la matière au suivant.

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Comme l’année dernière, les artistes travailleront en itinérance, d’un établissement du Campus Aéronautique à l’autre, tout en créant des liens entre les différents jeunes concernés et le monde de l’entreprise autour d’actions concrètes : Écriture de scénettes, mise en scène et mise en musique.

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Les classes positionnées pour nourrir cette résidence sont les terminales Bac Pro de Communication Visuelle et de Micro-Technique du lycée Professionnel. Elle se déroule dans notre établissement du 25 novembre au 10 décembre. Les artistes se succédant sur les 3 semaines.

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Julia Suero, artiste musicologue, a commencé la résidence dans notre établissement. Voici ses notes qui relatent sa première expérience.

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Avec les élèves de la classe d’infographie qui travaille au quotidien autour des arts graphiques, dotés d’une sensibilité artistique et visuelle, nous avons commencé par une longue présentation de mon parcours. Puis, nous avons fait des écoutes sonores sur des travaux réalisés.

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Les élèves de la classe de Micro-Technique m’ont montré leur environnement de travail dans le lycée. La plupart n’étaient pas au courant de leur appartenance au campus. On a entamé une réflexion autour de leur rapport au son, au bruit dans cet espace de travail. Différents ressentis, mais la plupart temps négatifs.

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Nous avons assez vite conclu que leur trait commun était l’efficacité. Nous avons donc effectué des enregistrements dans la « salle des machines » (l’atelier de formation). Nous avons enregistré autant les machines que la manipulation de certains objets faits de différentes matières dont bcp. en métal. Travail sur le geste qu’ils portent à ces objets. Recherche des sonorités en détournant certains objets.

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L’après-midi, nous nous sommes réunis tous ensemble pour réfléchir sur la suite.  Pendant l’écoute des sons enregistres les élèves ont montré un certain étonnement par rapport à l’ampleur et l’intérêt des sons. De la trace du crayon, à la manivelle de la machine…

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Avec les élèves de AMACV,  nous avons réalisé un petit montage son puis ils ont réalisé des « partitions graphiques » du morceau sonore. Les peintures réalisées sont très étonnantes. Par manque de temps, nous n’avons pas pu faire des échanges autour de chaque représentation graphique… or, j’aurai souhaité mettre en mots le cheminement de l’écoute à la réalisation graphique….

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Avec les élèves de MIC, nous avons sélectionné quelques extraits des sons enregistrés et ils nous ont fait des SET LIVE avec une console que j’avais mis à disposition.  Travail très porté sur la rythmique. J’ai senti tout suite un lâcher prise, un amusement qui s’est installé…

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Je pense qu’on aurait pu continuer le travail avec le corps… mais en tout cas, ils ont vécu cette expérience qui est d’ utiliser les sons de la vie quotidienne pour faire leur propre musique. il y avait un côté « évasion » qui m’a plut. Ce sont des jeunes effectivement efficaces mais aussi plein d’énergie.

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Conclusion de Julia

Les deux classes sont très intéressantes avec des jeunes sensibles et motivés.  C’était pour eux et pour moi une expérience très riche et amusante. Ce ne sont pas des élèves timides (pour la plupart) donc on peut leur proposer un peu de la folie, un imaginaire qui peut aller assez loin.

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Résidence Artistes Campus Aéro

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Un collectif d’artistes venu de Lille s’est installé dans notre établissement pendant une semaine (4 au 8 février) dans le cadre d’une résidence initiée par le le campus des métiers et des qualifications de l'aéronautique. Matthias Crépel (photographe) Oreli Paskal (auteur illustratrice) Myriam Plainemaison (artiste du livre)

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Le Campus Aéronautique en collaboration avec les entreprises locales souhaite renforcer l’attractivité des filières et des métiers industriels par une approche innovante sous la forme de résidences d'artistes.

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Cette initiative vise à valoriser les lycéens en formations industrielles mais aussi à donner envie aux collégiens de s’orienter vers ces métiers. Par conséquent, elle aura aussi pour finalité de changer l’image de l’industrie par un nouvel angle d'observation, celui de l’artiste.

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Six établissements de l'académie dont les formations sont en lien avec les métiers de l'aéronautique ont été sélectionnés. Le notre a la délicate mission de participer au lancement de la dynamique de cette expérience innovante qui se poursuivra jusqu'en juin.

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L’idée est d’offrir une carte blanche aux artistes afin qu’ils posent un regard artistique sur les filières industrielles du secteur aéronautique dans l'objectif de fédérer les différents publics autour d'actions concrètes et notamment par des ateliers de pratiques artistiques.

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La production finale prendra la forme des « matières » collectées par les lycéens en relation étroite avec les artistes. Exposition, photographies, livres pourront être envisagés. Elle devra être aussi un outil pédagogique qui sera mis à la disposition des collèges.

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Dans notre lycée, trois classes de Bac.Pro. (Micro-technique, Systèmes Numériques et Communication Visuelle) se sont engagées dans cette recherche. Le lundi après midi 3 groupes se sont constitués pour investiguer les domaines de prédilection des artistes.

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Oreli Paskal, auteur et illustratrice, a animé un atelier de discussion à partir d’une activité de photo-langage qui consiste à se présenter à travers la sélection d’images qui avaient un lien plus ou proche avec le thème de l’Aéronautique. De bons moments d’expression orale.

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Myriam Plainemaison, artiste du livre, a initié d’emblée les élèves à la confection de 3 procédés d’édition de livre. Simplement certes mais en insistant sur la précision à apporter dans le moindre détail de la fabrication. Papier, règle, cutter, fil et colle : outils et matières pour bien faire !

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Matthias Crépel, photographe, ses appareils en main a prodigué un ensemble de conseils pour réaliser au mieux des prises de vue. Fort de cette formation accélérée, les apprentis photographes partirent en mission sur le vaste terrain d’investigation du lycée. De bons reportages en retour.

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Suite aux premiers ateliers et leurs enseignements, le mardi fut consacré à une investigation plus précise dans les ateliers des formations Micro-technique et Systèmes Numériques avec carnets de croquis, appareils photos et microphones en mains. Grande collecte de matières.

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Le mercredi fut consacré à une investigation à l’extérieur en milieu industriel. Visite d’une première usine, AMPC, spécialiste de l’usinage de petites pièces où les artistes rencontrèrent 2 élèves de 1ère en stage. Observations, interviews, croquis et photos à gogo !

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En début d’après midi avec le groupe BIA, les artistes sont entrés dans une usine du groupe Thalès qui s’occupe de la maintenance des appareils électroniques embarqués. Autre ambiance dans ce lieu hermétique où les hommes en blanc s’affairent à traquer la panne dans l’infiniment petit.

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En fin d’après midi, un petit tour à l’aérodrome pour voir des avions. Cloué au sol en raison du temps, nous avons rencontré le responsable, un ingénieur en giro-lasers à la retraite qui nous parla de sa passion. D’autres pilotes arrivèrent de chez Thalès et Safran pour nous montrer des cartes et plans de vol.

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Le jeudi, suite à l'analyse de la matière récoltée, les artistes font aux groupes une demande d'une intervention plus poétique dans l'approche des situations de travail dans l'atelier de micro-technique en réalisant des relevés graphiques et photographiques de positions de travail, de gestes, de mouvements de machines et d'effets de matières.

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Le vendredi matin fut consacré à la sélection de graphismes et de clichés afin de laisser une trace de leur passage au sein de l'établissement. La section production graphique fut ainsi mobilisée pour faire une impression numérique avec un traceur qui peut imprimer de grandes surfaces.

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Performance et collage furent les dernières activités réalisées en ce vendredi après midi de fin de résidence. Il y avait comme un air de Street Art dans la cour du lycée à l'approche du week-end.

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Nous sommes amenés à nous revoir pour la suite de cette expérience et peut être vivre ensemble la finalisation de celle-ci !

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Ces 3 artistes ont semé de belles choses dans notre espace créant ainsi un autre laboratoire d'humanité.

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Invitation au voyage à Paris

Paris20.JPG Paris, ville mondiale, fut l'objet d'étude d'un déplacement dans la capitale de la classe de terminale bac professionnel PI/PG, le 13 au 15 octobre 2015. Chaque journée fut construite autour d'un circuit visant à montrer aux élèves la métropole parisienne sous de multiples aspects : économique et politique, populaire et sociologique, culturelle et historique. Paris2.JPG Accompagnés de leurs enseignants de lettres et arts appliqués, ces jeunes gens à la découverte de Paris, au grès des rencontres, devaient surtout faire appel à leur sens de l'observation et être attentifs aux informations données par les deux encadrants. Outre le fait de nourrir leur culture personnelle, ils avaient aussi la consigne de réaliser un carnet de voyage. Paris3.jpg Paris économique et politique : du Louvre à la défense : L’axe des arcs : La Pyramide de Louvre, l'arc du carrousel, les champs Elysées, la place Vendôme, le palais de l'Elysées, Matignon, le grand Palais, l'Arc de Triomphe. Le quartier de la défense, l'Arche, les sculptures et installations. Paris4.JPG
Paris5.JPG L’objectif était de présenter aux élèves à la fois les lieux de pouvoir politique (Matignon, Elysée, Assemblée Nationale, Conseil d’Etat), économique (la Bourse, le quartier de la Défense), l’économie du luxe et du tourisme (Tour Eiffel, Champs Elysées, place Vendôme). Paris33.JPG

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Paris7.JPG Nous avons rappelé l’origine historique de cette « voie royale », sur laquelle se dressent tous ces édifices célèbres, jalons d'époques plus ou moins anciennes. Constatant la monumentalité des arcs, nous en avons mieux apprécié la signification originelle.Paris8.JPG
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Paris13.JPG En deuxième partie de journée, nous avons mis en évidence, une autre ligne axiale, transversale à l'axe triompha : du palais de Chaillot à la tour Montparnasse. Autre enfilade qui nous a permis d'observer la tour Eiffel, le champs de Mars et les Invalides. Cette journée riche s'est terminée par une déambulation nocturne dans le quartier Palais Royal. Paris1.JPG Paris populaire et culturel : de Montmartre au musée du Louvre : Le quartier de Montmartre, le Sacré cœur, Place du Tertre, Moulin Rouge, Trinité, Opéra, Palais Royal. En Après midi :Visite Musée du Louvre (salles XIX). En soirée : Spectacle : Des souris des hommes (théâtre palais royal) Paris16.JPG
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Par contraste avec l'axe des arcs, nous avons découvert le deuxième jour un Paris plus populaire. Arrivé par la station de métro Barbès-Rochechouart, nous avons progressé dans le quartier de Montmartre vers le Sacré Cœur puis les quartiers populaires de Belleville et Pigalle. Paris19.JPG
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Paris22.JPG L’après-midi fut consacrée à la découverte du musée du Louvre. Lieux prestigieux et immenses. Analysé, au préalable en cours, les tableaux caractéristiques de la première moitié du XIX ème siècle, ont été découverts dans toute leur réalité, « grandeur nature ». Beaucoup d'émotions ! Paris24.JPG
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En soirée, ce fut la découverte d'une salle de théâtre ancienne (palais royal), une belle expérience. La pièce « des souris et des hommes », un texte travaillé en classe a permis aux élèves d’apprécier sa dimension théâtrale et de compléter leurs connaissances sur l’objet d’étude « la parole en spectacle ». Paris30.JPG
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Paris31.JPG Paris historique et culturel : de la gare d'Orsay au centre d'art contemporain : En Matinée : Musée d'Orsay, Ile de la Cité, Notre Dame. En après midi :le centre Beaubourg et les Halles. Paris14.JPG
Paris34.JPG Le dernier jour, nous avons visité le musée d’Orsay et sa collection de peintures et sculptures de la deuxième moitié du XIX ème siècle. Ensuite, nous sommes allés sur l’île de la cité pour découvrir un autre aspect du paris historique.Paris35.JPG
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Passant devant la commanderie, nous avons visités la cathédrale Notre Dame. Et notre périple s'est achevé par la découverte du centre Beaubourg et ses collections d'arts contemporain. Paris37.JPG
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Paris39.JPG Faire un bilan positif d'un déplacement pédagogique est toujours agréable pour les organisateurs. L'émerveillement des élèves fut bien réel. De découvertes en observations, ils ont rencontré des lieux et des choses vus jusqu’ici dans les livres d’histoire car bon nombre d’entre eux ne connaissaient pas la capitale. Paris32.JPG Pour l’équipe enseignante, ce fut une satisfaction de constater que les élèves étaient à l’écoute des explications historiques et/ou artistiques proposées. Nous avons apprécié leur curiosité, leur intérêt et leur faculté à réactiver des explications données en cours. Passer du virtuel au réel, c'est pas mal ! Paris10.JPG L'hébergement dans une auberge de jeunesse en plein cœur de paris, nous a permis de rayonner facilement pour accomplir ce projet ambitieux de donner à voir de nombreuses facettes de Paris, ville du monde.Paris40.JPG

Pascal AUDIN, Artiste singulier

Audin.JPG Pascal Audin, artiste singulier peignant du matin au soir et du sol au plafond dans sa maison de Gençay, est venu nous rendre visite pour une journée nous faire partager son goût pour l'expression plastique très personnelle et particulière. Sur la demande de notre documentaliste, Béatrice Simon, il encadre un groupe de 12 élèves dans la salle d'Arts Appliqués, un espace qui sait recevoir les artistes ! Audin2.JPG

Arrivé avec plusieurs sacs et cartons remplis d'objets, de matières et de déchets issus de notre quotidien autant de symboles de notre société de consommation, il a montré à travers des exemples de réalisations ce qu'il fait avec tout cela. Ensuite, il a donné une consigne simple : «  fabriquez vous aussi quelques choses ! ». Audin3.JPG
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Ah !..Les élèves furent légèrement décontenancés par aussi peu d'informations mais la présence et la bonhommie de Pascal les rassurèrent de suite. On les vit rapidement se mettre à l'ouvrage, fouillant dans les tas de choses et commençant à imaginer des volumes. De manière spontanée ou plus réfléchie, toutes ces petites mains se mirent à assembler, à couper, à coller... Audin5.JPG
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Qu'est ce que c'est bon de faire un ensemble d'actions manuelles dans une ambiance détendue et décontractée... Avec un personnage hors norme, Pascal, qui fait assez régulièrement de l'humour jusqu'à solliciter le fou rire des jeunes filles. Travailler dans la bonne humeur, cela fait du bien ! N'est ce pas ! Audin7.JPG
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Less is more ! Faire le plus avec le moins ! Recyclage et réemploi. C'est possible et c'est pas intéressant. A la fin de la journée, tous les acteurs de cette expérience étaient contents d'avoir passer un bon moment ensemble en réalisant des productions « qui représentent quelques choses » !!! Audin9.JPG
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Pascal Audin a découvert l’art à 40 ans. Avant cela, il a été peintre en bâtiment puis tailleur de pierre. Son enfance s’est passée avec très peu d’amour et beaucoup de coups – des traumatismes qu’il a racontés en 2008 dans les deux épisodes de l’émission « Là-bas si j’y suis » (Daniel Mermet, France Inter) qui lui ont été consacrés. En 1998 il découvre la peinture : c’est une révélation. Il n’a depuis lors cessé de créer, inlassablement, avec profusion et générosité. Audin11.JPG
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En 2002 il s’installe dans une maison à Gençay. Il en peint les murs, les sols, la façade et remplit les étages de ses créations, de « ce qui se passe dans sa tête ». La maison de Pascal Audin devient vite un lieu incontournable de la région : amoureux d’art brut – même s’il préfère se considérer comme « artiste naïf » -, curieux, touristes de passage et journalistes y défilent. Pascal Audin fait de nom- breuses expositions, est invité en résidences et dans plusieurs écoles où il réalise de grandes fresques avec les enfants. Il est aujourd’hui « le peintre de Gençay », une personnalité centrale du village.  Audin12.JPG
Audin13.JPG Content d'avoir partagé un moment avec ce personnage singulier. Un représentant de l'Art brut selon le point de vue de Jean Dubuffet : un homme simple qui glorifie le banal. Avec les déchets de sa vie, il a refait sa vie. Respect! JMDENIS

Benoit Savin, Graffeur en résidence

Artiste3.JPG 29 mars au 8 avril 2016, Benoit Savin, artiste graffeur, était en résidence au lycée Edouard Branly pour réaliser une œuvre en relation avec des lycéens. Dans cette optique, il a animé des ateliers avec plusieurs classes du lycée Professionnel. Les secondes AMACV/MIC, les premières BP GA et les terminales SEN ont participé à l’expérience en réalisant des créations graphiques. Artiste1.JPG L'œuvre réalisée fut présentée lors de la journée de l’expression, le 8 avril 2016. Il s'agit d'un arbre dont la structure est recouverte de disques vinyles thermoformés dont les branches supportent des disques vinyles graffés par les élèves.
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Comme les élèves ont produits de nombreuses réalisations, une série de vinyles graffés a été aussi présentée sur des panneaux autour de l'oeuvre.Realisation4.JPG

Impressions des élèves sur l'atelier et l'artiste

« Je découvre que cette expérience nous permet de mieux comprendre qu’être artiste n’est pas juste créer mais accorder de l’importance à sa pratique et à ses créations et d’y trouver du plaisir. » Mélodie

« Il ne vit pas pour l’argent mais pour faire des rencontres et vivre de sa passion et je pense que c’est un exemple à suivre dans notre société de consommation. » Anna

Amacv.JPG « Ce que je trouve vraiment génial c’est que tout ce qu’il fait, il le fait avec des matériaux de récupération ce qui est bien car cela n’abîme pas la nature. Ensuite, Il fait tout ceci avec amour et passion. » Solène

« La résidence d’artiste me plaît énormément car ça nous permet de nous exprimer artistiquement et de faire ce que l’on veut. Rien ne nous est imposé. » Kylian

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« Ce qui m’intéresse, c’est que tout le monde n’a pas l’occasion de travailler avec un artiste. J’admire de tout cœur ce projet car il me donne la sensation d’être libre. » Mathis

« On ne sait jamais ce que l’on va faire et sur quoi on va tomber chaque semaine. A chaque séance on fait et apprend de nouvelles choses... » Hugo

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« C’est un bon endroit pour s’ouvrir au monde et prendre confiance en soi. » Laurine

« j'aime bien l’univers de l'atelier où se mélangent les œuvres de chacun. Il faut fouiller un peu pour trouver le crayon que l’on cherche, c’est comme une chasse au trésor. »Orianne

« Benoit, le graffeur nous montre aussi comment faire des bracelets avec des vinyles : il suffit de découper le vinyle, de chauffer la matière et de lui donner la forme. » Lucas

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Interview de Benoit Savin, les racines de son expression

D’où venez-vous ? Je viens des Deux-Sèvres, d'une petite ville en pleine campagne, voilà... Je suis un campagnard dans l’âme, je ne suis pas un citadin, même si j’aime le Street Art !

D’ou vient votre passion pour l’art ? Elle vient de ma curiosité puis de mes parents qui m’ont emmené dans des expos et des lieux culturels. Mais, ça vient aussi de tout : de la télé, des magazines, de l’art de rue, ce qu’on fait dans la rue : graffiti, pochoirs... Pas forcément d'un cycle artistique ; moi, je n’ai pas fait d’école d’arts...

Etes vous un autodidacte ? Oui ! A la base, j’y suis venu par le graffiti. J’ai commencé à peindre dans la rue et puis, petit à petit …

Votre famille vous soutient elle ? Oui. Oui, car... (rire). J’ai des parents qui sont hyper-sympas et qui, si j’avais été... plombier, chanteur, n’importe quoi... Du moment que je fais un métier qui me plaît…  Arbre2.JPG

Sur un plan financier, est ce facile ? D’un point de vue financier, j’ai tout le temps gagné ma vie... pas directement avec l’art mais par des interventions avec des jeunes, des écoles... avec plein de monde. Si je me retrouvais dans mon atelier à préparer mes expos et au final à ne pas faire d’atelier avec d’autres gens, j’arrêterais vite parce que c’est un peu une démarche égoïste de ne faire que des trucs pour soi. Voilà, je préfère partager.

Comment se sont passés vos débuts dans l’art ? J’y suis arrivé par le loisir. C’est-à dire que je travaillais déjà quand j’ai commencé à voir des gens qui s’intéressaient à ce que je faisais. J’ai peint dans la rue, j’ai rencontré des gens qui m’ont dit : « Ouais, ce que tu fais m’intéresse, est-ce que tu veux exposer ? » Donc, c’est comme ça que je suis venu à l’art. Je me faisais plaisir et ce que j’emmenais dans une galerie d’art, c’était moi ; je m’en fichais si ça plaisait ou pas. Cela a plu et je me suis rendu compte qu’il y avait de la matière, qu'il y avait des choses à faire et à développer. Pochoir3.JPG

Qu’allez-vous réaliser durant votre séjour à E. Branly ? Faire découvrir ma façon de travailler souvent à base de récupération d'où l'utilisation de vinyle comme support de ma peinture. Mon objectif, c’est de créer un arbre qui représente un peu notre vie en général. Parce qu’un arbre, pour moi, c’est quand même super important parce que la nature ça me tient à coeur. Un arbre ça représente… T’as des racines, tes racines ; c’est d’où tu viens, tes origines, ta famille,... Après, le tronc c’est ta vie et puis les branches, ça va représenter le côté futur : les enfants, la future génération, donc vous. Ce sera un arbre en récupération tout recouvert de disques vinyles.

Quel type d’expression artistique vous pratiquez dans l’atelier? L’art du pochoir, parce que la technique du pochoir est super intéressante. Comme je suis autodidacte, je n’ai jamais appris à dessiner, donc je ne suis pas super bon dessinateur ! Même si, à force de dessiner... C’est juste du découpage et une fois, cette étape réalisée, tu donnes un coup de bombe et tu obtiens un effet nickel. C’est pour ça aussi que j’aime beaucoup le pochoir.  Ensuite, On voit les techniques de base du graffiti: comment utiliser une bombe de peinture... un peu de sculpture ; chauffer le disque vinyle pour le déformer et faire des objets. Artiste5.JPG

Avez vous des œuvres crées par des jeunes qui vous ont marquées? Oui, plein d’oeuvres... Le principal pour moi est de faire. Je ne porte pas de jugement de valeur. Je vois des évolution... et je vois que mes conseils ont porté leur fruit et ça me plaît … Ce qui me fait le plus plaisir, c’est de vous vois vous, les jeunes, pratiquer dans l'atelier et de vous émerveiller devant vos réalisations et de vous se rendre compte que vous êtes capables de faire des trucs avec pas grand-chose…

Que pensez vous de la culture des jeunes Français ? Je pense qu’on a de la chance comparé à d’autres pays... que la France est un pays développé qui donne un large accès à la culture. Que la culture est multiple et que vous avez votre part à jouer dans son élaboration.

Quels sont vos artistes de référence ? Des artistes de rue, du genre Banksy, Blublu. J’en ai cinquante mille des artistes de référence parce que je pense que c’est ça qui est intéressant. On se fait influencer par plein de choses… ça peut être Coluche, Pierre Desproges etc…Les gens autour de moi aussi ! Pochoir2.JPG

Street Art ou Pop Art ? Street art. Après, Pop Art, c’est un peu comme si on comparait le foot et le basket. Foot ou basket ? Ca reste un sport … les deux sont intéressants ! Ce qui est intéressant dans le street art c’est que c’est gratuit. On offre quelque chose. Avec le pop art, c’est une relation avec les galeries, les musées où il faut payer l’entrée pour aller voir des œuvres…le principal, c'est ce qui suscite l'émotion, l'intérêt, un sourire...

D’où vient votre inspiration ? De tout : de la famille, d’un groupe de musique que je vais écouter, d’un truc que j’aurais vu, de problèmes politiques... Pochoir6.JPG

Quels matériaux utilisez-vous ? J’utilise de tout. Je suis présenté comme artiste peintre graffeur mais après j’utilise de tout. C’est-à-dire que je suis passionné d’art de rue mais je suis passionné aussi par la récup’, tout ce qu’on jette. Comme je travaille avec Emmaüs (en collaboration) ils me permettent de récupérer plein de trucs qu’ils jettent. Tous les médiums sont possibles. Pour la résidence, je travaille beaucoup le disque vinyle comme je suis collectionneur et que j’adore la musique… C’est vraiment mon médium de prédilection. J’aime beaucoup le vinyle parce qu’on peut peindre dessus, on peut le chauffer, le déformer, on peut faire plein de choses.

Etes vous célèbre? Non et je ne recherche pas la célébrité. Je préfère me consacré au faire plutôt qu'au paraître. Comme tout artiste peintre quand tu fais des expos ou événements, tu passes sur le journal et peut faire plaisir à ta famille. Je n’aime pas tellement parler de moi à part quand on va parler de peinture et que je vais vous parler d’artistes que j’aime. Ça, c’est le côté intéressant… Pochoir7.JPG

Propos recueillis par Clément, Louis, Florian et Gurvan

David s'exprime sur la résidence

Benoît Savin est un artiste qui pratique le street art et qui se démarque en faisant de la récupération et du recyclage d’objets. Depuis son arrivée dans l’enceinte du lycée, trois heures de cours de graphisme ont été remplacées par des activité avec l’artiste en résidence. Realisation.JPG Avec lui, j’ai produit plusieurs réalisations. Tout d'abord, j'ai fait des fonds de colorés sur des vinyles. Pour cela, j’ai utilisé des grilles comme système de pochoir et j’ai passé des coups de bombe de peinture. Ensuite, j’ai découpé des pochoirs que Benoît a choisi en fonction de mes goûts. Les pochoirs étaient généralement des visages ou des logos. Pour ma part, c’était le logo du groupe de rap 1995, que j’admire beaucoup. J’ai utilisé ce pochoir par dessus le fond que j’avais fait précédemment. J’ai trouvé ça simple à réaliser et j’étais content du résultat.
Pochoir4.JPG En cours de graphisme, nous devons respecter des contraintes de dessin alors que là, je pouvais libérer ma créativité et mon imagination. Ce qu’on a réalisé, tout le monde peut le faire, c’est très accessible et gratifiant ! Expression2.JPG

Ensuite, ma classe et moi, avons réalisé un graffiti « 2AMACV » sur une bâche de cellophane. Ce n’est pas une première pour moi car je pratique déjà le dessin à la bombe, mais c’est grâce à cet artiste que j’ai pu en apprendre plus sur l’univers du graffiti. J’ai aussi appris de nouvelles techniques de dessin que je ne connaissais pas. Live1.JPGLe soir, Benoit est présent au lycée. Etant interne, c'est une chance supplémentaire pour moi de fréquenter son atelier. J’ai eu la chance de réaliser un graffiti à ses cotés : j’ai dessiné et peint une lettre, c’était un moment sympa avec lui. David
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S'amuser avec l'ART

Lors de la première journée avec l’artiste en résidence, j’ai bien aimé la manière dont Benoît s’est présenté et nous a parlé du son projet : Réaliser un arbre avec des vinyles ! Au début, je n’ai pas tout de suite trouvé d’inspiration, j'en étais un peu gênée. Par la suite, grâce sa présence, je me suis détendue et l’inspiration est arrivée toute seule. Cet atelier me permet de me libérer et de m’amuser avec mes amis.J’ai appris de nouvelles choses avec Benoît. Pochoir5.JPG Il m’a enseigné la technique du pochoir et comment bien se servir d’une bombe de peinture pour décorer notre disque vinyle. Je me suis bien amusée en découpant mon pochoir car on pouvait aussi discuter et recevoir l’aide d'un spécialiste. Quand on a utilisé les masques de protections contre les poussières de la peinture, j’ai tout d’abord trouvé ça désagréable car ça faisait lourd sur mon visage. Mais avec l’habitude, j’ai presque oublié que je le portais et je n’avais plus envie de le quitter.Realisation2.JPG

Mon moment préféré fut quand on était dehors en train de grapher le nom de notre classe car le temps était parfait avec un superbe soleil.J’ai aussi fait une rose avec les disques vinyles, il a fallu que je dessine les pétales sur le disque à l’aide d’un feutre posca, j’ai ensuite fait chauffer le disque avec un décapeur thermique pour pouvoir découper les formes plus facilement. C’était assez brûlant, j’ai donc pris des gants et une bombe de froid. Et en l'utilisant, j’étais assez amusée par le bruit des craquelures produit par le mélange du froid et du chaud. Et pour finir, j’ai dessiné sur un disque vinyle avec des feutres poscas de couleurs différentes. Anna Amacv3.JPG

!!!Un graffeur au lycée

Aujourd’hui, il y a de vrais artistes du graff qui font des graffitis immenses et magnifiques qui pour la plupart demandent la permission pour pouvoir graffer. Il y a aussi des jeunes qui se prennent pour des artistes et qui vont juste graffer à la bombe des insultes ou autres choses qui n’ont aucun intérêt.Benoit Savin s’exprime lui sur des objets de récupération comme des cassettes ou des vinyles ce qui ne dégradera pas la ville. Realisation3.JPG Je trouve que cette expérience avec benoit nous permet d’approfondir nos connaissances et d’apprendre de nouvelles techniques pour s’exprimer artistiquement. Benoit nous fait découvrir comment réutiliser de vieux objets peut devenir amusant et très design. De plus, il nous incite à faire plus attention au recyclage et à ce que l’on jette en nous montrant qu’avec de vieux objets on peut faire de vraies œuvres d’art. Artiste4.JPG Il nous fait découvrir le monde du street art, cet art est vraiment génial. Il peut se faire sous différentes formes mais là il nous apprend l’art du graffiti. Je trouve cette technique géniale tout comme le fait de pouvoir faire passer un message par un dessin.Avec Anna qui est une camarade de classe nous avons le projet de coller plusieurs vinyles ensemble et de faire un grand tableau avec tous les personnages « d’adventure time ». Nous allons faire ces personnages avec des pochoirs et des feutres poscas. Chloé Realisation5.JPG

« Y sont ti pas heureux nos gamins !!! » avant de passer à l'action ! Amacv4.JPG

« Y sont ti pas heureux nos gamins !!! » après l'action ! Amacv2.JPG

Et toutes les bonnes actions se terminent en chansons! Expression.JPG

Merci à l'artiste ! Grand merci à ce p'tit bonhomme, simple et généreux qui sait parler à nos jeunes et transmettre son goût pour le vie à travers sa pratique, son comportement, ces utopies et son humanisme. Et pis ! j'aime bien son faux air « d'abbé Pierre » Artiste2.JPG L'expression artistique manque de Benoit Savin... Elle a besoin de Benoit Savin... Les affaires culturelles nous gavent trop de fils à papa perdus dans l'impasse de l'art conceptuel et la performance... !!!
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JMDENIS Professeur d'Arts Appliqués en Lycée Professionnel

Peace for Paris, une figure humaine

Peace.jpg Un mois après les attentas du 13 novembre 2015 à paris, les élèves des lycées E. Branly ont souhaité rendre un hommage à la mémoire des personnes disparues. Dans le cadre du conseil à la vie lycéenne, les représentants ont décidé de faire un temps d'expression collective avec comme point fort, la réalisation d'une figure vivante.

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Lundi 14 décembre à 14 h, 450 élèves se sont rassemblés dans la grande cour rose de l'établissement pour figurer le symbole « Pease for Paris ». Le matin deux élèves avec le prof d'arts appliqués ont tracé au sol des traits qui ont servi au placement de cette masse humaine bienveillante. Une fois en place, les élèves ont brandi au bout de leurs bras des feuilles A3 aux couleurs de la république française.

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Le prof. de microtech. Et aussi photographe professionnel s'est positionné au 4ème étage du bâtiment B afin de réaliser les meilleurs clichés de cette belle expérience humaine et collective. Deux banderoles fabriquées dans les ateliers de sérigraphie ont permis de signaliser l'événement pour que nous en gardions en mémoire les intentions et la date.

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Voici, l’œuvre éphémère réalisée dans un élan humaniste par les élèves de la cité scolaire.

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Autres actions menées : Une exposition des productions des élèves et des classes (affiches, poèmes...) Des autocollants reprenant le sigle de "Peace for Paris"

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Une scène ouverte aux musiciens de notre établissement au Foyer ( hommage au Bataclan) Une émission de radio retransmise en direct dans le lycée

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Une nouvelle sonnerie a été créée et enregistrée par un petit groupe d' élèves

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Pray For Paris

Hugo-MAZELLE.jpg Dans le cours de PAO des 1ère année du Bac. Pro. communication visuelle et multimédia, une séance de libre expression fut décidée en commun accord avec les élèves pour s'exprimer autour des événements tragiques qui ont endeuillé notre démocratie, le 13 novembre 2015. Nous n'aimons pas trop généralement réagir à chaud pour éviter une expression trop émotionnelle et parfois uniformisée. Voir article Tables graffitées. Mais devant l'horreur et la nécessité de se décharger des tensions accumulées, les élèvent ont souhaité s'exprimer pour faire partie de l'élan humain national et international. Ils ont créé des messages de soutien aux familles. Kylian-PENIGUEL.jpg

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Des croquis encore plus expressifs issus de leurs blocs de dessin sont à venir.

La rue et moi

Rue_moi1.jpg Au mois de mars 2014, un courriel du service culturel de Rectorat, nous sollicitait pour participer à une action artistique dans la rue qui devait s'appeler : Eclat de rue. La ville de Châtellerault fut retenue avec La Rochelle pour tester cette première expérience qui devait rassembler un ensemble d'établissements scolaires en réseau de la maternelle jusqu'à la terminale. Rue_moi2.jpg A cette époque, la section des arts appliqués était assez mobilisée notamment pour préparer les festivités liées à l'anniversaires des 50 ans de notre Lycée (logo et guirlandes de portraits). Rue_moi3.jpg Mais attiré par ce projet fédérateur, nous avons décidé de participer à la réunion d'information organisée par Bruno Gaschard, un monsieur très sympa et très engagé dans cette future action à construire.Rue_moi4.jpg Suite à cette rencontre, nous avons décidé de suivre cette initiative en proposant une prestation artistique. En raison de l'échéance assez courte et pris par la réalisation des projets en cours, nous avons émis l'idée de recycler des productions plastiques dont la présentations au public de la Créateuf n'avait pas pu se faire à l'époque. Rue_moi5.jpg Il y quelques années, nous avions reçu un artiste en résidence, Monsieur Chat, célèbre artiste de rue, avec lequel nous avions réalisé des panneaux peints en reprenant les grandes lignes de son style graphique. Il s'agissait de réaliser des simplifications d'animaux en les traduisant à l'image de son célèbre Chat connu dans le monde entier. Rue_moi6.jpg Et comme cet artiste avait pris l'habitude de présenter son visuel dans les manifestations de revendications de rue, nous avons imaginé une présentation sous la forme d'une déambulation dans les rues de Châtellerault, appelé la « Manif des mascottes ». C'est ainsi que nous avons transformé ces panneaux en pancartes de manifestations pour être brandies par des porteurs. Rue_moi7.jpg Pour mettre en évidence, nos réalisations dans l'espace urbain, nous avons costumé nos élèves porteurs avec des combinaisons de peintre en bâtiment pour les rendre anonymes et donc neutres afin de mieux servir les visuels exposé sur les pancartes. Et pour dynamiser le défilé, nous avons mêlé au groupe un appareil de diffusion de son duquel sortait une musique entrainante. Rue_moi9.jpg Notre groupe parti du quartier de l'ancienne manufacture en longeant les bords de Vienne avait la mission de rallier et de relier les différents points de rendez vous où d'autres groupes scolaires nous attendaient pour se produire en public. Rue_moi10.jpg Chants, théâtre et spectacles de danse furent produits lors de ces différentes stations, sur le parvis de l'école Haigneré, devant l'office de tourisme et sur la place Emile Zola . Un spectacle de la compagnie «Crow family » du chorégraphe Jay Vang fut donné en fin de journée, suivi d'une « Freestyle party » (danse pour tous). Rue_moi11.jpg Une fois notre prestation terminée, les élèves impliqués sur l'événement étaient très content d'avoir vécu ce moment et souhaitaient revivre cette expérience l'année prochaine. « Est ce que l'on revient l'année prochaine, monsieur ! C'est trop bien !». Rue_moi14.jpg